Et si c’était plus que des douleurs de règles ?
Les règles sont une partie normale et saine de la vie d’une femme, mais être clouée au lit en raison de douleurs menstruelles pendant plusieurs jours chaque mois n’est pas normal et peut affecter la qualité de vie1.
Les menstruations douloureuses (ou dysménorrhée) sont un problème mondial, et 50 à 90 % des femmes en âge de procréer en souffrent2. Les douleurs pelviennes chroniques touchent un grand nombre de femmes : 15 % aux États-Unis et 24 % au Royaume-Uni. (2) Près de la moitié d’entre elles peuvent avoir une endométriose1.
A propos de l’endométriose
L’endométriose correspond à la présence de tissus similaires à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus3. Le péritoine pelvien, les ovaires, les ligaments utérins, la vessie et les intestins font partie des zones touchées3. Parfois, l’endométriose peut se trouver en dehors du bassin4.
1 femme sur 10* est touchée par l’ENDOMETRIOSE5
Les symptômes associés à l’endométriose varient et comprennent une combinaison de5 :
- Douleurs pendant les règles
- Difficulté à concevoir ou infertilité
- Douleur pendant et après les rapports sexuels
- Douleurs pelviennes chroniques
- Selles douloureuses
- Miction douloureuse
- Fatigue
- Dépression ou anxiété
Les symptômes s’atténuent souvent après la ménopause, mais dans certains cas, les symptômes douloureux peuvent persister5.
Écoutez votre corps
Lorsque les symptômes apparaissent, ne les ignorez pas et cherchez un soutien1-3.
Une étude qualitative basée sur des entretiens avec 32 femmes souffrant de douleurs pelviennes a montré que le retard de diagnostic semble être influencé par l’incapacité des femmes à distinguer clairement les expériences menstruelles « normales » et « anormales « 1. Ayant eu des « règles difficiles » dès la ménarche, les femmes considèrent leurs expériences comme normales1. Bien qu’elles reconnaissent que leurs règles sont problématiques et perturbent souvent leur vie, elles perçoivent cela comme un extrême de la normalité, se croyant » malchanceuses » plutôt que malades1.
Préférant s’accommoder de leur douleur plutôt que de la révéler, les femmes développent des stratégies pour y faire face par elles-mêmes1. Elles se retirent souvent des activités sociales, passent du temps au lit et prennent parfois des analgésiques à des niveaux potentiellement dangereux1.
Demandez un avis médical
L’endométriose ne peut être guérie, mais elle peut être prise en charge5. Étant donné que la plupart des femmes atteintes d’endométriose signalent l’apparition des symptômes à l’adolescence, une orientation, un diagnostic, une identification de la maladie et un traitement précoce peuvent atténuer la douleur, prévenir la progression de la maladie et ainsi préserver leur fertilité6.
Discutez des symptômes avec votre médecin, puis avec des spécialistes. Ils devraient vous recommander le traitement le plus adapté à votre état.
*Environ une femme sur dix (environ 10% des femmes en âge de procréer et des jeunes filles dans le monde) en âge de procréer est touchée par l’endométriose, ce qui correspond à 190 millions de femmes dans le monde5.